Les marques de distributeurs prennent de l’ampleur
Avec la loi Égalim, entrée en vigueur le 1er janvier 2019, l’encadrement des promotions a été acté, contraignant les grandes enseignes alimentaires à ne plus brader les produits de grandes marques. Résultats : les produits MDD ont regagné en compétitivité. Ainsi, selon une récente étude de Xerfi Precepta, les marques de distributeurs représentent 32,7 % de parts de marché en grandes et moyennes surfaces (GMS), soit un chiffre d’affaires de 31,3 milliards d’euros. “Un rebond inédit depuis six ans”, affirme l’étude.
Depuis quelques années, les distributeurs ont fait beaucoup d’efforts pour améliorer la qualité de leurs produits, évolution qui “a permis de recruter de nouveaux consommateurs, en particulier les CSP + des grandes agglomérations”, analyse l’étude. Par ailleurs, les enseignes ne ménagent pas leur peine pour permettre aux MDD de gagner en visibilité : réagencement des rayons, multiplication des références, adoption du logo Nutriscore ou encore limitation voire suppression des additifs dans les produits afin de trouver les faveurs des applications de notation telles que Yuka et donc de la clientèle.
Enfin, l’étude pointe que si les MDD classiques génèrent près de 85 % du chiffre d’affaires réalisé sous marque de distributeurs, « elles sont de plus en plus challengées par les MDD thématiques qui représentent désormais 10 % des ventes ». L’institut d’études économiques projettent que les ventes de produits vendus sous MDD continueront de progresser à raison de 2 % par an en GMS pour s’établir à 32,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021.