L’Anses recommande de renforcer les contrôles pour certains contaminants chimiques
Suite à une évaluation du plan de contrôle et de surveillance des denrées alimentaires, l’Anses recommande de le renforcer pour certains contaminants chimiques. Pour les substances réglementées, l’agence constate que le dispositif répond aux problématiques réglementaires et sanitaires pour près des trois quarts des couples substance chimique-aliment examinés. Pour le quart restant, elle note des « manques et des redondances ».
Elle recommande donc d’accentuer les contrôles sur : les métaux lourds dans certains poissons et fruits de mer ; les mycotoxines dans les légumineuses et les fruits à coque ; l’acrylamide dans des snacks et desserts, céréales et produits céréaliers.
En ce qui concerne les substances non réglementées, l’Anses propose d’alléger la surveillance pour concentrer les efforts sur 26,1 % des couples substances-aliments. Il s’agit des plus préoccupants comme les dioxines, furanes et produits chlorés dans les œufs et ovo produits, ou le nitrate dans les fruits et leurs dérivés.
Par ailleurs, selon l’Anses, certains de ces couples devraient être réglementés comme les phytotoxines dans les légumineuses et fruits à coque ou encore certains composés perfluorés dans les viandes, poissons et fruits de mer, œufs, laits et produits laitiers.