Éviter le gaspillage alimentaire en modifiant les dates de péremption
Chaque année, 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont jetées, dont 33 % durant la phase de consommation. Or 20 % du gaspillage des foyers est généré par le manque de clarté concernant les mentions relatives aux dates de péremption des produits.
DDM (Date de durabilité minimale) ou DLC (Date limite de consommation) sont dépassées pour Rose Boursier-Wyler, collaboratrice de « Too Good To Go » (application mobile destinée à lutter contre le gaspillage alimentaire), qui vient de lancer une pétition intitulée #ChangeTaDate, pour inciter industriels et distributeurs à « clarifier leurs dates de péremption ».
Le groupe Carrefour (qui a signé la pétition) a demandé à ses consommateurs de choisir quelle mention ils souhaiteraient voir apposer sur leurs produits :
- À consommer de préférence avant le mm/aa, mais pas impérativement
- À consommer de préférence avant le mm/aa, parce que c’est meilleur avant
- À consommer de préférence avant le mm/aa pour une dégustation optimale.
Les Norvégiens utilisent déjà de telles mentions.
Le gouvernement publiera dans 1 an, un rapport sur l’harmonisation des dates de péremption, dans le cadre du projet de loi Alimentation adopté par le Parlement le 2 octobre 2018.
Dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire, la France souhaite atteindre l’objectif de réduction de 50 % de celui-ci sur l’ensemble de la chaîne alimentaire à l’horizon 2025.