Protéines végétales, un marché qui explose
A l’occasion des 30 ans des études de référencement du GEPV (Groupe d’Etude et de Promotion des Protéines Végétales), l’organisme a dévoilé ses dernières statistiques du marché des protéines végétales, qui s’élevait à 6,9 milliards d’euros en 2013 et pourrait atteindre les 10 milliards d’euros cette année. Les protéines végétales les plus employées sont le blé, le soja et le pois. Ce dernier s’est beaucoup démocratisé en vingt ans : il n’était présent que dans 42 produits en 2001, 478 aliments en contiennent aujourd’hui.
Les protéines végétales se prêtent à toutes les applications, mais sont majoritairement présentes aux rayons traiteur (22 %), épicerie sucrée (18 %) et boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (17 %). Le rayon surgelé représente 16 % des produits et l’épicerie salée autant que les produits carnés (11 %). 26,4 % des produits étudiés affichent des allégations nutritionnelles (riches en protéines, sources de fibres…) et 59% mettent en avant des positionnements végan, bio, fabriqué en France ou des critères de qualité.
Le végétal se développe plus particulièrement au rayon traiteur avec la progression des produits végétariens et vegans, de plus en plus plébiscités avec l’augmentation importante du nombre de flexitariens. En 2017, environ un tiers des ménages se déclarait flexitarien, « une tendance qui ne cesse de prendre de l’ampleur», constate Hubert Bocquelet, délégué général du GEPV.