51% de fraudes détectées dans les épices
Le DGCCRF a publié les résultats de sa dernière campagne de contrôle des épices, qui mettent en exergue un taux d’anomalies de 51 % dont la moitié est lié à un défaut de qualité dans les 181 établissements visités (importateurs, négociants, grossistes).
Dans un quart des contrôles, les inspecteurs ont mis en évidence la présence d’ingrédients de substitution, de critères physico-chimiques non respectés, de l’annonce d’une catégorie supérieure à celle observée ou encore de la présence d’autres épices ou d’ingrédients non annoncés. Ils ont également ciblé l’ajout de substances de charge dans ces produits : la présence d’amidons exogènes, de sel, de sable, de grignon d’olive et de matières endogènes comme les étamines de crocus dans les safrans représentent 19 % des anomalies répertoriées.
Les défauts d’étiquetage font aussi partie des anomalies relevées. Dans 17 % des cas, un poids net inférieur à celui annoncé, une utilisation d’une taille de caractères inférieure à celle fixée par la réglementation pour l’indication de la quantité nette ou encore une mauvaise dénomination du produit ont été observés. De plus, la présence d’allergènes non mentionnés constitue 7 % des échantillons analysés.
D’après les contrôles, le safran reste l’épice pour laquelle le plus d’anomalies ont été répertoriées (81%). Les autres épices les plus sujettes aux adultérations sont les poivres (59 % des anomalies), les paprikas et piments (54%), les curry et curcuma (41%).